A pied ou monté, l’objectif final de la préparation d'un cheval de sport est donc de supprimer progressivement le matériel au profit d’une connexion de plus en plus fine. Le cavalier pourra ensuite exploiter cette relation pour surmonter les difficultés rencontrées en parcours et sur de très gros obstacles. Le travail en liberté est l’aboutissement de cette démarche visant à obtenir le plus de compréhension et d’obéissance possible avec un minimum de contraintes.

Ce travail est l'aboutissement d'une très grande complicité entre Eve et Catapulte. Lorsque les codes de communication sont suffisamment bien installés entre une personne et son cheval, il est possible de supprimer tout le matériel. Le cheval va pouvoir s’équilibrer et disposer de son corps sans contrainte physique extérieure et surtout, sans risque de rencontrer la main du cavalier ou du longeur. Le travail en liberté est, à la fois, un amusement et une éducation pour le cheval et surtout… il doit aussi nous inciter à réfléchir à notre équitation. On s’aperçoit que libéré de toute contrainte, un cheval est parfaitement capable de tourner dans toutes les directions, de ralentir, d'accélérer, d'allonger ou de raccourcir sa foulée, de changer de pied… Pourquoi est-ce parfois si difficile avec un cavalier sur son dos ? La réponse implique de toute évidence une remise en cause de nos propres façons de faire et des méthodes coercitives utilisées par certains… Méthodes qui, au final, renforcent la contrainte physique, l’incompréhension et les réflexes d’opposition du cheval.