Améliorer le bien-être du cheval et du cavalier en s’appuyant sur un esprit ouvert et bienveillant

Mots Clés
bien-être du cheval, communication intuitive, communication cheval cavalier, ostéopathie, connexion cheval cavalier
Réf
SDJ13
Compréhension
Informations sur cette séquence

La carrière de Véronique, médecin du sport et ostéopathe humain et équin, est assez exceptionnelle et plutôt atypique. Sa visite aux écuries a donc donné lieu à un très bel échange avec Michel Robert. On pourrait résumer le thème de leur entretien ainsi : Comment améliorer le bien-être du cheval et du cavalier en s’appuyant sur un esprit ouvert et bienveillant.

Au cours de ses nombreuses années d’expérience professionnelle en qualité de médecin, Véronique a su élargir son horizon thérapeutique en s’appuyant sur des médecines complémentaires telles que l’ostéopathie, l’homéopathie, la phytothérapie, la gemmothérapie, mais également sur la communication intuitive avec les animaux.
En allant dans ces directions, j’ai découvert que les connaissances de la science occidentale ne sont que la face visible de l’iceberg.
En travaillant avec mes chevaux et en voulant arriver à certains résultats, je me suis aperçu que ça ne marchait pas. Du coup, je me suis dit qu’il fallait commencer par me rééduquer moi-même. C’est là que j’ai rencontré Leila del Monte spécialiste en communication intuitive et l’éthologue Monty Roberts. Je suis donc allée suivre des séminaires avec eux et ils m’ont ouvert les portes d’un autre monde. Un autre cerveau ou 1 +1 ne fait pas forcément 2.
En entrant dans cette voie, j’ai découvert un monde extraordinaire de bienveillance et d’absence totale de jugement où on laisse l’intuition s’exprimer. Cela ne veut pas dire que l’un ou l’autre monde est mieux. Bien sûr, quand je traite des patients qui ont des maladies graves, je fais un scanner et tout ce qu’il faut pour faire face à ces situations. Pour autant, je propose aussi d’ouvrir d’autres portes.
Les chevaux eux nous poussent dans cette voie. Ils sont connectés à la nature, aux autres chevaux, à nos émotions. Il y a autre chose que de la simple mécanique, qui est bien sûr intéressante, mais qui n’est pas suffisante.
J’ai développé cette approche avec mes chevaux et je suis arrivée à faire des figures de haute école en licol, moi qui ne suis pas une grande cavalière…
Par le biais de l’ostéopathie et du travail sur le corps, j’ai aussi compris que si je demande à mon cheval d’être souple, ce serait bien que je le sois moi aussi.
Je me suis rendu compte que mes trois premiers chevaux boitaient tous de l’épaule droite. Et là, une amie m’a fait remarquer : « Tu as vu l’état de ton épaule à toi ». J’ai donc commencé à travailler sur cette épaule. Et finalement, comme par hasard, plus de boiteries à droite… Finalement, les chevaux nous révèlent à nous-même.
Tout cela représente de nombreuses années de réflexion, d’approfondissement sur moi-même et c’est un vrai bonheur de travailler dans ce sens. Rien n’est acquis et tout est possible.  

Pour découvrir l’intégralité de l’échange entre Véronique et Michel, visionnez la vidéo ci-dessus.