Nous avons vu quels sont les ingrédients d’un abord réussi : 1- Le regard panoramique. 2- La maîtrise des pensées de l’abord lointain jusqu’à la battue de départ. 3- Un galop de qualité permettant d’allonger ou de raccourcir la foulée.
Ces conditions étant réunies, le cheval pourra sauter “dans le confort” et placer sa battue de départ ni trop près, ni trop loin de l’obstacle. Ceci étant, il est nécessaire que le cavalier soit capable de contrôler l’amplitude du galop dans les 5 ou 6 foulées qui le séparent de l’obstacle : accélérer, ralentir, conserver une cadence constante... Cela suppose, bien entendu, un bon niveau de dressage chez le cheval et, dans un premier temps, un travail sur des dispositifs d’obstacles très simples. L’idéal est de s’entraîner d’abord sur le plat, puis sur des barres au sol.
Exercice
Dans cette idée, vous pouvez vous entraîner à franchir sur une ligne de 2 barres au sol espacées de 20 m, tantôt en 6 foulées, tantôt en 5.
Cet exercice est sans danger et permet de se rendre compte si vous êtes capable de réellement contrôler votre cheval et donc de maîtriser les paramètres qui permettent de placer la battue de départ d’un saut à la bonne place. Si dans l’absolu, l’idéal est de travailler sur des foulées constantes, l’intérêt de l’exercice est d’apprendre à varier leur l’amplitude.
A retenir Pour s’adapter aux difficultés techniques d’un parcours, le cavalier doit être capable de varier ses abords : > L’intérêt d’une foulée constante est de rester dans la synergie et la dynamique. > Une foulée décroissante peut être intéressante lorsque l’on veut tourner très court à la réception d’un obstacle ou entrer dans une combinaison avec des distances courtes. > Sur des obstacles larges, on préférera des foulées croissantes.
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