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Position du cavalier et amélioration du fonctionnement chez le cheval

Mots-clés
position du cavalier, fonctionnement du cavalier, travail en longe, action du cavalier, dos du cheval, REF HA49
Intermédiaire

Radieuse, une jument de 8 ans, vient d’arriver aux écuries Michel Robert. Son dressage et sa mise en condition sont encore à améliorer tant sur le plat qu’à l’obstacle. Pour cette séance de travail, Michel a choisi de la faire travailler en longe... mais avec sa cavalière sur le dos. Cette dernière doit relâcher au maximum ses tensions et être la plus légère possible dans ses actions pour améliorer le confort de son cheval. L’objectif est de laisser Radieuse fonctionner le plus librement possible pour améliorer sa locomotion aux différentes allures, ainsi qu’à l’obstacle.

Pour y parvenir, la cavalière va devoir adapter sa position de manière à soulager les zones sensibles chez sa jument : « S’appuyer sur les points forts pour soulager les points faibles ». Pour y parvenir, on recherche le minimum de contraintes pour laisser le cheval placer son dos et se mouvoir avec le plus de liberté possible.

Il faut donc détecter quelles sont les positions du cavalier favorables ou défavorables au bon fonctionnement du cheval. L’avantage du travail en longe monté, c’est qu’il permet justement au cavalier de se libérer des problèmes de tracé et de direction. Il peut ainsi se concentrer pleinement sur ses sensations et les réactions de son cheval.

La séance commence par un travail au pas. On recherche d’abord les réponses à la jambe isolée pour favoriser l’engagement du postérieur droit, un peu plus faible chez Radieuse. Marine doit modifier sa position et ses appuis sur la selle pour libérer au maximum le dos de son cheval et favoriser la bonne exécution de l’exercice. Dès lors que le mouvement est « passé » on observe l’attitude de relâchement chez la jument. C’est la répétition de cette gymnastique qui va lui permettre de tenir son dos, de prendre de la force et de faire des sauts de plus en plus ronds.

Le travail se poursuit au trot, puis au galop. Marine doit effectuer des transitions avec un minimum d’actions. La séance se poursuit par la montée et la descente d’un talus pour stimuler la propulsion des postérieurs. La jument doit également franchir un contre-bas et un contre-haut, puis un petit obstacle.

A retenir

- S’appuyer sur les points forts pour améliorer les points faibles

- Attention de ne pas créer trop de contrariétés en voulant trop bien faire

- Plus le regard est loin, plus le cavalier peut se recentrer sur ses sensations et adopter une attitude favorable aux bonnes réponses du cheval

 

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Durée de la vidéo du cours : 
3 vidéos - Durée totale 28 min