Comment se mettre en confiance sur la hauteur
Comment se mettre en confiance sur la hauteur
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Objectif
Cette ligne de gymnastique ressemble à celle des épreuves de puissance. L’objectif est de prendre confiance sur la hauteur tant pour le cavalier que pour le cheval. La progressivité dans la hauteur des obstacles et des distances permet de monter les barres sans prendre de risque.
Il faudra bien sûr adapter les distances en fonction du terrain et de l'amplitude naturelle du cheval.
On sait, par exemple, que les chevaux accélèrent lorsqu'ils vont en direction de l'écurie et qu'ils ralentissent lorsqu'ils lui tournent le dos. Ce critère sera donc à prendre en compte lors de la mise en place du dispositif.
Le cavalier va également pouvoir travailler sa position et l’accompagnement du saut tout en laissant sa liberté de mouvement au cheval.
Déroulement
Pour ce travail, Michel monte Undiams, un très talentueux hongre de 7 ans, fils de Diamant de Semilly. Il prépare ce cheval depuis quelques mois et lui donne actuellement de l'expérience sur des épreuves de niveau 135.
Michel a commencé sa séance par un travail préparatoire sur le plat et le franchissement d’un enchaînement de quelques obstacles. Cela permet au cheval d’échauffer toutes ses articulations sur quelques sauts un peu plus bas.
Cette ligne d’obstacles aux distances courtes constitue une bonne gymnastique favorisant la flexion-extension de la ligne du dessus chez le cheval. La configuration du dispositif l’oblige également à rester très attentif à ce qu’il fait et aux indications du cavalier.
Le décalage de la trajectoire du saut est préjudiciable à l’exploitation optimale du potentiel musculaire du cheval. En effet, lorsqu'il se décale à droite ou à gauche pour sauter, le cheval effectue une poussée dissymétrique sur chacun de ses postérieurs (...)
Une excellente gymnastique pour les chevaux ayant tendance à sauter le dos creux mais aussi pour rectifier le problème du décalage des sauts dans les combinaisons.
Pour surmonter avec succès les situations délicates, le cavalier doit faire preuve de tact et de conviction pour rassurer son cheval. Pour Marine et sa jument, Michel a choisit le franchissement d’une ligne aux distances longues comme support d’exercice. La jument de Marine préfère, en effet, sauter en se rapprochant du pied de l’obstacle. D’où son manque de confiance lorsqu’il s’agit de sauter dans un bon galop sur des distances un peu longues.
L’objectif est d’inciter Nénuphar à rester en parfaite connexion avec Michel, notamment pour lui permettre de bien décomposer ses mouvements dans les combinaisons.
Nous apprenons tous les gestes techniques qui permettent de bien aborder un obstacle mais, en revanche, peu de cavaliers travaillent leur attitude mentale. Nous l’avons vu, la clef est pourtant là : dans la maîtrise de nos pensées et de nos émotions face à une situation dite “à risques”.