Obstacle renversé
1. Un obstacle est considéré comme renversé lorsque, par la faute du poney / cheval ou du concurrent :
Une des parties supérieures du même plan vertical le composant ou sa totalité tombe, même si la partie tombante est arrêtée dans sa chute par une autre partie de l’obstacle.
L’une de ses extrémités, au moins, ne repose plus sur n’importe quelle partie de son support.
2. Toucher et déplacer une quelconque partie d’un obstacle ou de ses fanions, dans quelque sens que ce soit au cours du saut, ne compte pas comme renversement d’obstacles. En cas de doute, le jury décidera en faveur du concurrent. Le renversement ou le déplacement d’un obstacle et/ou d’un fanion à la suite d’une désobéissance est pénalisé uniquement comme un refus.
En cas de déplacement d’une quelconque partie d’un obstacle, à l’exception des fanions, à la suite d’une désobéissance, la cloche sera sonnée et le chronomètre arrêté pendant que les parties déplacées de l’obstacle seront remises en place. Ceci ne compte pas comme un renversement et n’est pénalisé que comme une désobéissance et par le temps.
3. Si un obstacle du parcours, heurté par le poney / cheval ou par le concurrent en le sautant arrive à terre après le passage de la ligne d’arrivée, aucune faute n’est comptée au concurrent. Mais si cet obstacle, simple ou combinaison, est le dernier du parcours et s’il commence à tomber avant que le concurrent ait passé la ligne d’arrivée, une faute est comptée même si l’obstacle arrive à terre après le passage de la ligne d’arrivée. Cependant aucune faute ne sera comptée lorsque cet obstacle arrive à terre après que le concurrent a quitté la piste.
4. Les pénalités pour un obstacle renversé sont celles prévues dans les barèmes A et C.
5. Si une partie quelconque d’un obstacle qui a été renversé est de nature à empêcher un concurrent de sauter un autre obstacle, la cloche doit être sonnée et le chronomètre arrêté, pendant que cet objet est enlevé et que le passage est rétabli.
6. Si un concurrent saute correctement un obstacle mal rétabli, il n’encourt aucune pénalité.
S’il renverse cet obstacle il sera pénalisé suivant le barème de l’épreuve.
Obstacles droits et obstacles larges
1. Quand un obstacle droit ou un élément d’obstacle est composé de deux ou plusieurs parties superposées et situées dans un même plan vertical, la chute de la partie supérieure est seule pénalisée.
2. Quand un obstacle large ne nécessitant qu’un saut est composé de parties non situées dans un même plan vertical, la chute de l’une ou plusieurs parties supérieures, n’est comptée que pour une faute, quels que soient le nombre et la place des parties tombées. Le renversement d’arbustes, de haies, etc., utilisés comme garniture n’entraîne aucune pénalité.
Désobéissances
Sont considérées comme désobéissances et sont pénalisées comme telles :
Un refus.
Une dérobade.
Une défense.
Un cercle plus ou moins régulier ou un groupe de cercles en quelque endroit de la piste qu’il ait été exécuté et pour quelque raison que ce soit.
Un cercle autour du dernier obstacle sauté, à moins que le tracé du parcours ne l’exige par une ligne continue.
Des cercles autour de l’obstacle suivant à sauter.
Toutefois, il n’est pas considéré comme une désobéissance d’effectuer des cercles autour d’un obstacle pendant 45 secondes, après une dérobade ou un refus, que l’obstacle soit à reconstruire ou non, avant d’être en position de sauter l’obstacle.
Erreur de parcours
Il y a erreur de parcours quand le concurrent :
N’accomplit pas le parcours conformément au plan affiché.
Ne franchit pas la ligne de départ ou la ligne d’arrivée entre les fanions dans le bon sens.
Oublie un passage obligatoire.
Ne saute pas les obstacles dans l’ordre ou dans le sens indiqué, sauf pour certaines épreuves Spéciales.
Saute ou essaie de sauter un obstacle ne faisant pas partie du parcours ou omet un obstacle. Les obstacles n’étant pas inclus dans le parcours devraient être barrés mais si ce n’est pas fait par le Chef de piste, cela n’empêche pas l’élimination du concurrent qui franchit un obstacle ne faisant pas partie du parcours.
Refus
1. Il y a refus quand le poney / cheval s’arrête devant un obstacle qu’il doit franchir, qu’il l’ait ou non renversé ou déplacé.
2. L’arrêt devant un passage obligatoire ou un obstacle, sans reculer ni le renverser, et immédiatement suivi d’un saut de pied ferme, n’est pas pénalisé.
3. Si l’arrêt se prolonge et si le poney / cheval recule volontairement ou non d’un seul pas, il lui est compté un refus.
4. Si un poney / cheval glisse à travers l’obstacle, le Juge en charge de la cloche doit immédiatement décider s’il y a refus ou faute pour le renversement de l’obstacle. S’il opte pour un refus, le concurrent est immédiatement sonné et il doit être prêt à franchir à nouveau l’obstacle dès qu’il est reconstruit. Si le Juge décide qu’il n’y a pas de refus, la cloche n’est pas sonnée et le concurrent doit continuer son parcours. Il est alors pénalisé pour le renversement d’un obstacle.
5. Lorsque la cloche a sonné et que le concurrent saute dans son élan d’autres éléments de la combinaison, il n’encourt ni l’élimination ni une pénalité supplémentaire, s’il renverse cet élément de la combinaison.
Dérobé
1. Il y a dérobé lorsque le poney / cheval échappe au contrôle de son cavalier et évite un obstacle qu’il doit sauter ou un passage obligatoire qu’il doit franchir.
2. Lorsqu’un poney / cheval saute un obstacle entre deux fanions rouges ou entre deux fanions blancs, l’obstacle n’a pas été franchi correctement. Le concurrent est pénalisé comme pour une dérobade et il doit sauter à nouveau l’obstacle correctement.
3. Est considéré comme dérobé et pénalisé comme tel, le fait pour un poney / cheval ou une partie de celui-ci de dépasser la ligne de front d’un obstacle à sauter, d’un élément d’une combinaison, de la ligne d’arrivée ou d’un passage obligatoire.
Défense
1. Il y a défense quand le poney / cheval refuse de se porter en avant, fait un arrêt pour n’importe quelle raison, fait un ou plusieurs demi-tours plus ou moins réguliers ou complets, se cabre ou recule pour quelque raison que ce soit.
2. Il y a défense quand le concurrent arrête son poney / cheval à n’importe quel moment que ce soit et pour n’importe quelle raison, sauf dans le cas d’un obstacle mal reconstruit ou pour indiquer au jury un événement imprévu. Une défense est pénalisée comme un refus sauf autres cas prévus.
Chutes
1. Il y a chute du concurrent lorsque le poney / cheval n’étant pas tombé, il y a séparation de corps volontaire ou involontaire entre le poney / cheval et le concurrent et que ce dernier a touché le sol. Il y a également chute s’il est nécessaire au concurrent, pour se remettre en selle, d’avoir recours à un appui ou une aide extérieure de quelque nature que ce soit.
S’il n’est pas clairement établi que le cavalier a eu recours à un appui ou à une aide extérieure pour éviter de tomber, le bénéfice du doute lui est accordé.
2. Le poney / cheval est considéré comme tombé lorsque l’épaule et la hanche ont touché le sol ou l’obstacle et le sol.
3. La première chute du poney / cheval, du concurrent ou du couple, élimine le couple sauf disposition contraire prévue par le barème Club. Dans ce cas de figure, le concurrent n’a pas le droit de sauter d’obstacle.
Aide de complaisance
1. Toute intervention physique d’un tiers, sollicitée ou non, faite dans le but d’aider le concurrent ou son poney / cheval entre le franchissement de la ligne de départ dans le bon sens et la ligne d’arrivée après avoir sauté le dernier obstacle est considérée comme une aide de complaisance qui est interdite.
2. Dans certains cas exceptionnels, le jury peut autoriser le concurrent à entrer en piste à pied ou avec l’aide d’une autre personne sans que cela soit considéré comme une aide de complaisance.
3. Toute forme d’aide de complaisance physique reçue par un concurrent à poney / cheval entre la ligne de départ et la ligne d’arrivée donnera lieu à élimination par décision du jury.
4. Au cours du parcours, toute aide donnée à un concurrent à poney / cheval pour rajuster sa selle ou la bride ou pour lui remettre la cravache pendant le parcours entraînera l’élimination. Le fait de remettre à un concurrent ses lunettes pendant son parcours n’est pas considéré comme une aide de complaisance.
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