Maîtriser le stress et les émotions en concours - 1ère partie
Pratiquer la compétition est une attitude courageuse parce qu’elle place le cavalier dans une position délicate qui l’oblige à se surpasser tant sur le plan physique que mental. Au delà de la technique, le mélange parfois subtil de motivation, de stress, d’inquiétude et parfois de peur, devient un ingrédient fondamental de la réussite ou de l’échec. Ne plus dormir de la nuit, se coincer le dos, tomber malade la veille d’une épreuve est très fréquent chez les cavaliers. Que les émotions soient plus difficiles à maîtriser avant et pendant la compétition, c’est normal. En revanche, prendre des médicaments, de l’alcool, une cigarette… pour « se donner du courage », est la pire des choses à faire. C’est un engrenage qui ne mène nulle part et dont on ne sort jamais grandi. Savoir rester maître de ses émotions fait partie de la compétition elle-même. Il m’arrive à moi aussi de me dire : « Mais qu’est-ce que je fais là ? » La première des choses à faire, c’est de prendre du recul pour réfléchir. S’isoler mentalement pendant cinq minutes ou quelques secondes avant d’entrer en piste. Faire le point sur ce que l’on veut vraiment est parfois nécessaire. Nos sentiments sont quelquefois contradictoires. Se placer en dehors de la situation ne peut être que bénéfique. Se dire : « Ok, c’est ce que je veux ! » permet de “reprogrammer” l’esprit pour aller de l’avant.
N’oublions pas que l’important, c’est de trouver du plaisir dans ce que l’on fait. Cela permet de tourner la situation à notre avantage quel que soit le résultat.
Cet exercice, très complet, permet de travailler à la fois le mental du cavalier à l’abord et la trajectoire de saut chez le cheval. C’est aussi une excellente préparation aux combinaisons.
Day Dreamer a tendance à être un peu inquiet et à vouloir fuir pour se débarrasser de l'obstacle. L'objectif de cette séance est donc d'obtenir un cheval calme et régulier à l'abord et à la réception des sauts. Pour cela, il va falloir le rendre attentif à l'aide d'un exercice spécifique, mais aussi en utilisant la bonne connexion que Marine a réussi à établir en début de séance lors du travail préparatoire sur le plat.
Nous savons que plus le cavalier se rapproche de l’obstacle, plus il se laisse facilement envahir par ses émotions ou des pensées parasites qui viennent perturber sa position, la qualité du galop et le mental du cheval.
L’objectif de cette séance est avant tout de rechercher la sérénité du cavalier et du cheval (...)
Un excellent exercice qui va mettre à l’épreuve la capacité du cavalier à rester aux commandes de son cheval du début jusqu’à la fin d’un parcours.
Nous apprenons tous les gestes techniques qui permettent de bien aborder un obstacle mais, en revanche, peu de cavaliers travaillent leur attitude mentale. Nous l’avons vu, la clef est pourtant là : dans la maîtrise de nos pensées et de nos émotions face à une situation dite “à risques”.
Comment mettre en confiance un cheval qui regarde beaucoup les bidets, les sous-bassements, rivières... On retrouve souvent ces situations avec les jeunes chevaux qui découvrent de nouvelles configurations obstacles un peu impressionnantes pour eux...
En parcours, il y a des obstacles qui inquiètent plus que d’autres : rivières, soubassements, bidets… Il est important d’avoir recherché préalablement la solution pour éliminer ces pensées négatives (...)