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La détente au paddock

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Garder l'esprit clair et serein

La détente au paddock permet de mettre en phase le couple cavalier/cheval sur quelques obstacles, mais aussi d’échauffer les muscles et les articulations du cheval (et ceux du cavalier, s’il ne l’a pas fait préalablement). En réalité, cette détente n’en a souvent que le nom… car malheureusement pour beaucoup de cavaliers, plus le moment d’entrer en piste approche, plus les petits désagréments prennent de l’ampleur. D’où la nécessité d’en prendre conscience et de retrouver un état mental et physique serein et disponible. Rester soi-même et surtout clairvoyant, en relativisant les choses…
Les paddocks sont souvent très encombrés. Surtout regardez bien où vous allez. Attention au quart d’heure d’hystérie où tout le monde saute en même temps. Attendez quelques minutes, vous verrez très rapidement que tout redevient calme.

L'échauffement et préparation sur le plat

Commencez par un échauffement de 15 à 20 minutes aux trois allures. D’abord au pas pendant quelques minutes, puis au trot et au galop. Entrecoupez cette phase de mise en condition par des périodes de récupération durant lesquelles vous caressez votre cheval pour favoriser la mise en confiance et l’acclimatation au lieu et à l’ambiance du terrain.


Après cet échauffement, vous pouvez commencer à travailler les tournants au galop, les changements de pied et les transitions. Tout ceci, bien sûr, dans le calme avec un cheval à l’écoute. D’où l’intérêt de prévoir votre timing à l’avance. Rien de tel pour créer du stress et du désordre que d’arriver en retard sur le paddock.
Avant de commencer à sauter, vérifiez votre ordre de passage. Généralement, je commence le travail à l’obstacle 15 à 20 mn avant mon entrée en piste.
Avant de sauter, vérifiez l’état du sol. Demandez éventuellement à quelqu’un de passer le râteau devant et à la réception des obstacles.

Les sauts au paddock

Pour les premiers sauts, soyez très attentif à la qualité du galop, déterminez une vitesse que vous devrez vous efforcer de conserver loin, à l’abord et à la réception de l’obstacle.
Commencez par 2 ou 3 sauts sur un croisillon.
Lorsque vous contrôlez bien votre abord et vos réceptions, 4 ou 5 sauts sur des verticaux que vous montez progressivement suffiront. Après chaque saut, imaginez qu’il y a un autre obstacle à sauter pour vous replacer, vous et votre cheval, dans le contexte d’un enchaînement.


Faites une pause durant laquelle vous en profitez pour analyser ce qui a bien fonctionné et ce qui doit être amélioré. Cela vous permettra d’aborder la suite du travail dans des conditions optimales.
Faites 3 ou 4 sauts sur un oxer que vous montez et élargissez progressivement, pour atteindre les cotes proches de celles du parcours. Privilégiez les oxers montants pour mettre en confiance votre cheval sur la largeur. Gardez cependant à l’esprit qu’il n’est pas nécessaire de faire vos preuves sur le paddock !
Pensez également à récompenser votre cheval. C’est très bon pour le moral du cheval et pour relâcher les tensions du cavalier.
Prévoyez toujours 5 à 10 minutes de récupération pour souffler, vérifier votre matériel et refaire le parcours mentalement.
Lorsque qu’il ne reste plus que deux concurrents avant vous, faites 2 sauts sur un vertical : un à hauteur normale et un autre un peu plus haut.
Vous pouvez aussi sauter un petit oxer et un vertical.

Voilà vous êtes prêt !

 

Maintenant, essayez de devenir le champion du paddock en répondant au quizz ci-dessous !